Marie Ochka, artiste feutrière, cultive entre les épines de la vie (et parfois de son jardin aussi) de la laine et des mots...

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vendredi 6 juin 2014

Monstre à pustules



Mon objet d'études du moment bonne santé donc, je me suis proclamée monstrologue (docteur en monstres imaginaires ou complètement inventés, un brin astrologue), boulot saisonnier ou pour plus longtemps.


jeudi 5 juin 2014

Premier énergumène


L'autre nuit, sur le drap blanc de mes insomnies se promenait un petit monstre gris avec qu'un yeux et du poil au bout des pattes, en excellente santé (un monstre en bonne santé est toujours plein de pustules ou plein de boutons). Je l'ai capturé pour le mettre en bocal et l'étudier.


Depuis, je caresse le rêve secret de devenir monstrologue, un genre de docteur en Monstres un brin astrologue. Bon sur ce il faut que je file vérifier la température de mon incubateur à verrues.

mardi 27 mai 2014

Depuis que je suis petite, quand j'ai peur, j'invente des histoires (plus grande, j'en invente aussi quand j'ai pas peur)


Blaise est inquiet, alors, il vit reclus dans son terrier et s'il s'inquiète c'est qu'il est un peu blanc, un peu noir, mais surtout gris...


Et dans son pays le mélange des couleurs, c'est très grave, si grave que c'est même interdit. Tout doit y être ou tout blanc ou tout noir, c'est plus facile : le noir, on l’envoie se faire voir ailleurs, on en veut pas, ça fait du tort à la blancheur. Et puis, le noir, c'est laid, il parait... Quant au gris ouh la, la, c'est une nuance et la nuance, c'est trop compliqué, faut pouvoir trancher de façon catégorique et systématique.


Blaise a peur de se faire couper la tête, couper les bras, arracher les oreilles et les bandes noires qui longent son museau, c'est qu'il faudrait que toutes ses couleurs soient rangées comme il faut. Il n'y a pas vraiment d'ailleurs pour les gens mélangés comme lui et puis, chez lui, c'est ici de toutes façons

Blaise a pourtant de si jolies idées dans la tête, si on le laissait faire, son pays serait une fête...

Et s'il sortait incognito, prouver que compter avec lui c'est bien mieux et plus drôle aussi ? Mais comment faire ?
Et s'il prenait un bain de javel, peut-être qu'il aurait le droit d'aller et venir dans son pays comme il voudrait ?


lundi 26 mai 2014

Etat des lieux


Tandis que les corneilles volent dans le ciel en poussant des cris qui font écho à la musique de mon âme (j'ai mal à mon pays), mais ce n'est pas l'état des lieux de la France que je vais dresser ici, mais celui de mon travail :

J'ai ma galerie de personnages, j'ai déplanté et replanté le décor, il me manque encore quelques détails... 
J'ai l'histoire. Elle roupille dans son tiroir (toujours prendre du recul) en attendant que je me mette à la photo-illustration et que je me décide, livre papier, livre numérique, CD lu ? Je ne suis pas au clair sur le format...
Alors, entre ménage, tri, rangement (c'est le printemps  malgré tout), je vais ressortir un autre projet entamé mais pas fini, fignolé...
Oui, je sais ça à l'air décousu ma façon de travailler, mais j'avance plus vite et mieux en passant d'un projet à un autre, bizarrement... Ma cervelle est ainsi faite qu'elle ne peut s'enfermer dans un seul travail à la fois...


lundi 19 mai 2014

Bigre, c'est déjà le temps des confitures et des conserves !


Comme le temps passe vite !
J'ai donc mis de bon matin des fanfreluches, coquilles et plumes en bocaux comme il se doit à cette saison :

dimanche 18 mai 2014

Et que fait un écrivain du dimanche, le dimanche ?


Il laisse ses ou son ouvrage(s) en plan pour prendre plume ou machine à écrire ou clavier, perso j'aime sucer le bout de mon crayon de bois et laisser les trucs s'échapper sur le papier dans tous les sens avant de les rassembler et de tailler dans le foin d'idées pour raccourcir (technique méconnue de l'entonnoir) en tapotant sur mon PC : j'aime ce désordre, ce foisonnement foutraque que je dois être la seule à décrypter.

Alors comme je suis écrivain du dimanche (mais si, mais si), j'ai donc laissé ma table de travail au repos, lui donnant rendez-vous à lundi.


Elle en a soupiré d'aise, faut dire qu'elle a fait sa semaine de 50 heures et plus, elle est contente de se reposer, qui ne le serait pas ? Ah, oui, moi, certes, certes, mais quand on aime, on ne compte pas, par contre on conte et pas que fleurette !

J'ai pris soin de passer hier mon hamac à la machine et je vais aller de ce pas nonchalant mais décidé au bout du jardin écrire sous la ramure des saules Marsault qui miment toujours aussi bien l'arbre, avec dans le fond de l'air un parfum de lessive et le chant des oiseaux (en espérant qu'ils me pardonnent que j'emplume les personnages les moins sympathiques de mon histoire)...
 
NB : sur le carreau de feutrage git le prince "charmant". Il a dû sentir qu'il n'endosserait pas le beau rôle car il m'a donné du fil à retordre, d'abord il a eu une fesse qui disait merde à l'autre, puis un pec qui disait merde à l'autre... Bref dans l'intimité des brouillons que ne connait que rarement le lecteur son petit nom d'oiseau, c'est Merdalautre.
Logique non ? Ah, tu trouve ça plutôt évident... Comme il te plaira et bonjour chez toi !